La Duchesse De L’Autoroute. (11x14)

Fantine la jeune femme qui m’a initié au travail sur autoroute pour gagner ma vie vient passer la matinée du dimanche dans mon camping-car, je devrais dire celui de Juliette jeune femme que j’ai rencontrée et sauvée d’un accident inévitable en lui prenant ses clefs quand elle a voulu repartir vers Dijon chez sa sœur entièrement bourrer.
Juliette est venue pour que je dorme en étant mieux installée et est devenue la Comtesse comme moi je suis reconnue comme la Duchesse pour les routiers.

• Viens sur notre lit, allonge-toi je reviens.

Elle s’installe et je vais dans le petit cabinet de toilette.

• J’arrive, écarte tes cuisses.

Je constate deux secondes plus tard qu’elle est prête quand j’arrive avec la mousse à raser, les rasoirs jetables et un torchon humidifié.

• Si tu es d’accord je vais te raser la chatte, comme je le fais régulièrement à Juju qui me fait pareil deux fois par semaine.
J’ai aimé le goût de ta chatte mais j’ai eu des poils dans ma bouche qui sont désagréables gâchant un peu mon plaisir, je peux.
• Oui, si j'évitais de les raser c’est à cause de ma fille aînée, il arrive que nous nous voyions nues et je voulais éviter ses questions. Hier après midi je suis entrée dans sa chambre pensant qu’elle était absente et je l’ai vue les cuisses écartées comme moi en ce moment, je suis sortie discrètement mais j’ai eu le temps de voir qu’elle s’était légèrement coupée.

Je lui enlève sa toison et quand le travail est terminé je passe ma langue sur sa vulve pour contrôler la douceur, je pivote et nous formons un formidable 69 ou nous jouissons, vers midi elle se rhabille avant de me quitte pour retrouver ses s et manger avec eux comme elle le fait tous les dimanches.
J’ai un moment de cafard et je décide d’écouter ce qui se passe sur le réseau.

• « Ici Plume d’oie, rien à signalé dans la descente, à part le radar fixe après le col de Bessey-en-Chaume, bonne route.


• Julia à Polo tu m’entends.
• Oui que veux-tu mon bouchon, pense au pain et viens vite, ta fille t’attend.
• Tu vas lui faire faire la sieste avant que je reparte avec mon frigo.
• Bien sûr, Jule est parti au foot on sera tranquille pour que tu m’effeuilles. »

Encore un cocu qui joue au foot pendant que sa bergère se fait sauter et dire que le mec ignore que sa fille a été certainement conçue par un routier, incroyable comme les temps ont changé pour moi la petite bourge qui jusqu’il croyait que la vie était jonchée de pétales de roses.

• « Vous avez vu la Duchesse, je suis à M.V.L.
• Du con, la Duchesse le dimanche elle fait comme tout le monde, elle se repose sur l’aire de Beaune direction Paris, elle doit dormir dans son camping-car, avec la Comtesse elles reprendront leur turbin demain soir, bonne route.
• Dommage, bonne route »

Sympa cet échange, merci à ce chauffeur de rappeler aux autres que pour moi le dimanche s'est sacré même s’il y a bien longtemps que ce jour-là je sèche la messe.
Je mange un morceau et après m’être recouverte de mon peignoir je sors pour aller aux toilettes et me rafraîchir un peu.

• Bonjours madame, êtes-vous bien la Duchesse ?
• Pourquoi ?
• Racolage sur la voie publique, veuillez nous suivre.
• Vous êtes fous, je vais aux toilettes me rafraîchir.
• Allez-vous habiller madame on va vous emmener au peloton de gendarmerie de l’autoroute à Beaune.

Le temps de me changer, je me retrouve dans la voiture des bleus le gyrophare tournant et prenant la direction du péage de Beaune où ils ont leur bureau.

• Madame, il y a des jours que nous sommes sur vos traces, ici vous êtes au péage de l’autoroute après avoir été arrêtées sur l’aire de B.V.P ou B.P soit Beaune vers Paris.
Les premiers temps nous avons eu du mal à comprendre ces abréviations c’est normal, comme disait Coluche, chez les gendarmes vous trouvez ceux trop cons pour entrer chez les postiers, mais nous vous pistions depuis quelques jours et nous avons profité de ce que vous sortiez en tenue légère pour vous arrêter.


• Monsieur le gendarme, puis-je vous posez une question.
• Je sais, vous voulez pouvoir joindre votre avocat.
• Non, pouvez-vous me dire pourquoi vous avez ma photo derrière vous sur votre panneau d’avis de recherche.

Il se retourne détache la feuille et me regarde.

• Vous êtes cette Henriette qui est recherchée dans l’intérêt des familles ?
• Henriette oui, mais recherché je l’ignore.
• Avez-vous une pièce d’identité ?
• Voilà.

Il regarde.

• Votre interrogatoire ici est terminé, je vous fais transférer au commissariat de Chalon-sur-Saône qui vous en dira plus.

Une heure après je suis à Chalon.

• Bonjour madame, votre fils nous a demandé de déposer un avis de recherche car quand il a essayé de vous contacter vous aviez disparu, il a craint que vous n'ayez mis fin à vos jours dans une de nos forêts, d’un étang ou de la Saône.
Je l’ai fait prévenir il devait rentrer en Espagne après-demain et il va vous expliquer mieux que moi ce qu’il a découvert concernant votre notaire.
Le lieutenant de gendarmerie qui vous a retrouvées, nous a expliqué ce que vous avez dû faire pour survivre inutile de le dire à votre fils et surtout votre petit-fils, certains détails des semaines dernières après ce que vous avez dû faire dans votre voiture, vous restiez sur cette aire d’autoroute car vous vous sentiez en sécurité.
• Mon petit-fils ?
• A oui, il nous a dit qu’il était brouillé avec votre mari, je préférerais que ce soit lui qui vous donne les détails de cette affaire mais vous verrez il est accompagné de votre petit-fils qui a 6 ans et qui est un très malicieux.

Grand-mère ! En peu de temps je suis passée de femme bien sûr toutes les coutures à pute et maintenant grand-mère, il faut que j’aie le cœur solide.

• Mamy.

Un petit garçon ressemblant trait pour trait à Éloi mon fils quand il avait son âge vient et me saute dans les bras comme-ci il m’avait quittée hier.


• T’es plus vieille que sur ma photo mais pas grave je t’aime quand même.

Mon fils vient à moi et nous prend dans son bras avant de m’embrasser sur le front.

• Bonjour maman.
• Moi aussi Éloi, il y a si longtemps.
• Trop maman.

La scène est touchante et je suis au bord des larmes.

• Mamy, je vais avoir une petite sœur, maman attend un bébé pour dans une quinzaine de jours, elle me l’a dit.
• Et toi comment t’appelles-tu ?
• Tu le sais bien, je te l’ai écrit Nicolas.
• A oui, tu sais j’ai eu des moments difficiles depuis la mort de ton grand-père.
• S’il vous plaît vous pouvez quitter mon bureau, j’ai un arnaqueur à recevoir.

Nous sortons et dans le couloir Maître Antoine le notaire est assis encadré par deux gendarmes les menottes aux mains.
Il va pour me parler.

• Salopard vous mériteriez que je vous casse la gueule après ce que vous avez fait à ma mère et à ma famille.
• S’il vous plaît, je m’occupe de lui, vous le retrouverez au tribunal, le tribunal vous convoquera.
• Il a fait quelque chose de mal le monsieur.

Pourquoi Maître Antoine a été arrêté, qu’a-t-il fait et pourquoi mon fils est en colère ?

• Viens maman, allons à mon hôtel, il faut que je couche Nicolas sa mère serait mécontente c’est l’heure de sa sieste, je vais tous t’expliquer.

Dans l’hôtel près du supermarché où j’achetais mes bas et à côté du magasin de sport où j’ai acheté ma batte à deux pas de l’entrée d’autoroute on couche mon petit-fils.
Coup de chance il m’appelle Mamy, j’ai évité Mémé, avant de dormir il a tenu à me montrer la photo qu’il avait de moi, je devais avoir 35 ans.
Nous passons dans le petit salon où Éloi commande une collation arrosée au champagne, avec tous ces évènements je commence à avoir la dalle, pardon ça c’est les restes de l’autoroute, je commence à avoir faim.

• Je vais te raconter ce qui s’est passé.

Mon père sentant sa santé déclinée a essayé de me retrouver quelques jours avant sa crise fatale, j’étais encore à Hong Kong et il a parlé mon associer.
Je l’ai rappelé et après quelques propos un peu vive, j’ai compris qu’il voulait faire la paix avec moi surtout pour toi qui semblait avoir mal supporté notre brouille.
Il était pressé de me donner des détails concernant son notaire.
Tu verras ce qu’il m’a dit est en grande partie la cause de son arrestation.
Je lui ai annoncé que je m’étais mariée avec une jeune Espagnole qui était venue comme moi chercher fortune en orient, nous avions eu Antonio et que nous attendions Lisa dans quelques jours.
• Comment s’appelle ta femme ?
• Carmen maman excuse-moi.
• Un jour j’ai reçu une lettre de votre notaire, Maître Antoine m’apprenant le décès de mon père et qu’il avait traité directement avec toi.
J’ai eu la surprise qu’il me dise que mon père ne laissait aucun bien et comme vous étiez mariés au dernier vivant c’est avec toi qu’il avait tout réglé.
C’était loin de correspondre à ce que papa m’avait dit, aussi je suis venue pour le rencontrer…

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